Quand le manque de main d’œuvre ralentit l’économie
En témoignent les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie, la France fait face à une pénurie de main d’œuvre de longue date. Les entreprises françaises rencontrent des difficultés à recruter. Contrairement aux idées reçues, le salaire n’est pas forcément la première justification.
Le salaire n’est pas le premier facteur
Selon l’enquête trimestrielle réalisée par Rexecode et BPI France « trésorerie, investissement et croissance des PME/TPE », près de 80% des entreprises ont du mal à recruter pour plusieurs raisons.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser intuitivement, le salaire n’arrive loin derrière la première position dans les résultats de l’enquête.
La pénurie de main d’œuvre ralentit l’économie
La situation économique est revenue à une situation d’avant crise avec un marché de l’emploi qui se porte bien. Néanmoins, cette pénurie de main d’œuvre constitue l’un des principaux freins à la croissance actuellement. Comme nous le confirme Adeva interim que nous avons interrogé : la crise sanitaire joue un rôle prépondérant dans cette pénurie avec un éveil des consciences de la part de salariés issus des métiers pénibles, mal rémunérés ou dont les horaires sont peu aménageables. Finalement, le confinement et l’arrêt brutal des activités a été un élément clé dans la prise de conscience de ces salariés. L’intérim est d’ailleurs aujourd’hui fortement plébiscité, de quoi donner le temps aux intérimaires de bien jauger une orientation définitive vers ce secteur d’activité : il possède deux avantages majeurs : (1) une solution simple pour faire face à une surcharge de travail et (2) l’évitement de nombreux problèmes légaux potentiels liés au CDD ou CDI.